Page 2 : Nuits Tango

Publié le par Fedida Maklouf

Roman au jour le jour, je ne sais pas si je trouverais le point final. Si vous avez des idées....

Jhttp://ts4.mm.bing.net/images/thumbnail.aspx?q=304898847535&id=5db14be31a234795573757bdbaf0c203&url=http%3a%2f%2fimages01.olx.be%2fui%2f1%2f14%2f56%2f7230856_1.jpg  Généralement on éclusait une bouteille. Sans se dire un mot, à cause de la sono, qui crachait ses décibels à la limite du supportable. Quand j’y repense, on devait être sinistre. Quand la lassitude se faisait sentir, il suffisait d’un échange de regards, et comme un seul homme, on prenait direction la porte de sortie. L’air frais nous requinquait et, on filait au bar d’en face, boire un dernier verre pour la route. On a pris la voiture du Grand, il a remonté l’Avenue des Champs Élysée, puis on a enquillé à gauche et on s’est retrouvé dans le bois de Boulogne. Ça faisait une minute, qu’on était dans le bois entrain de rouler. Les arbres défilaient tranquillement en sens inverse, et leurs feuilles larges comme des mains saluaient notre passage, pendant que la radio continuait de diffuser les standards du moment. Quand, soudain, un hurlement persistant de klaxon à déchirer la nuit. Le Grand s’est retourné en lançant: - vous avez entendu les gars! J’ai entendu, et alors. Que j’ai répondu. Et le beuglement continuait. -Çà, c’est une voiture qui s’est plantée. C’était Sergio qui l’ouvrait. Avec toujours un doigt dans le pif. Moi je n’arrivais pas à situer la provenance du bruit, ça ne devait pas être bien loin - mais où, je n’en avais aucune idée et vraiment rien à foutre.

à demain, peut-être... 

 

 

 

Publié dans ROMAN NUITS TANGO

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