Page 24 : Nuits Tango
Nuits Tango
Roman écrit de jour en jour
Il avait fait fort, le Baron, dans ce coup-là. On est resté comme deux ronds de flanc, la bouche ouverte. Il nous avait scotché, le Vieux. C’était sans détour, directe, tout droit comme les allées du Lys de mes couilles.
Ah, j’oubliai il nous faut deux voitures, en bons états de marche, et discrètes. Un silence - pendant ce temps-là, le mec aux yeux en trou de pine, celui qui nous avait ouvert la lourde l’autre soir, n’arrêtait pas d’aller et venir en tenue de guignol. Et que je te passe par là, et que je te repasse par ici, et pardon qu’il disait, je vous en prie, que je répondais.
Si, faite donc, s’il vous plaît, de rien, plaît-il ? Bon, il m’avait filé le tournis. J’avais plus d’appétit. En plus, j’étais fatigué de mettre des coups de pompes aux petites serges, à chaque fois, que je voyais un de ces doigts, prendre la direction de ses naseaux. Quelle manie de merde, quand même! Que je me disais.
à demain peut-être...
F.M