Page 31 : Nuits Tango

Publié le par Fedida Maklouf

 

Roman Nuits Tango


http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRSMhMsM4UgX2hqBo6FkK6YJHAMLxJKbREdDoBZJbji539DstYf     link  link

Roman écrit de jour en jour

Contexte : Nos quatres compères, se retrouvent au bar de Claude, pour faire le point.

Quand, finalement, on est arrivé avec "l’ancêtre" au bar, Michel et le Sergios étaient déjà installé au fond de la salle et, vu, le sourire accroché à leur lèvre, la mission c’était bien passé. En effet, Jean-Daniel leur avait remis cent mille francs, une avance qui devait couvrir nos premiers frais. La somme était coquette, et nous convenait d’autant plus, que l’on ne s’attendait pas à pareille largesse. C’était une somme importante: un pavillon coûtait deux cent mille francs, une baguette de pain un franc quatre-vingt, une petite voiture environ sept mille francs, un paquet de clopes dans les trois francs. Pour vous donner un ordre de grandeur dans cette année 1975, tout valait six fois moins, en francs constants. Nanti de voitures neuves, de fric, on pouvait maintenant, partir à la pêche aux infos les coudées franches.

Le bar-restaurant était fréquenté par des VRP, de hautes voltiges, qui négociaient des tonnes de ferraille sur un coup de bigo. C’était toujours les mêmes bonhommes, cinq qu’ils étaient. Ils débarquaient invariablement sur les coups de treize heures tapantes, déjeunaient, passaient des coups de fil - en recevaient. Le restaurant de Claude, c’était vraiment leur annexe.

Le patron, leur prenait les messages, les couvrait quand ils étaient absents, pour raisons diverses et variées. En contre parti, ils laissaient un max de pognon à Claude. Côté consommation, ils tenaient bien le flacon et n’étaient jamais de reste.

Le fait d’être un peu sevré, avait rendu le Baron quelque peu morose. Éteinte, sa mine, était devenue cireuse, comme une bougie au saint Sépulcre.Privé de bibine, Il était devenu bougon, renfrogné,vaseux. Ça devenait pénible, on aurait dit un chien battu au poil triste; les yeux pisseux, le regard vitreux, les paupières gonflées, viraient au bleu. Il ressemblait de plus en plus, au cocker spaniel de ma voisine. Ça faisait chier, de le voir dans cet état, il faisait peine à voir, et, on n’avait qu’une envie, lui commander un demi. 
à demain peut-être...

Publié dans ROMAN NUITS TANGO

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
<br /> <br /> bonsoir<br /> <br /> <br /> Mon petit passage chez toi dans ton monde mon moment de détente a moi c'est mon plaisir de visité les blogs douce soirée a toi demain j'ai du monde je passerais le soir bon dimanche bisous<br /> féerique Evy<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre